mardi 2 avril 2013

Trois pour le prix d'un, mesdames et messieurs !


Bonjour à vous !

Aujourd’hui message trois en un ! Belle promotion ! Qui dit mieux, qui dit mieux ? Mais de quoi elle nous parle, là ? Et bien, pour le post d’aujourd’hui, je vais parler de mes deux derniers jours à Rarotonga et de mon lundi à Auckland. Donc trois jours en un seul billet.

Samedi :
Objectif du samedi, aller dans un lagon. Mais auparavant samedi matin : marché. Bon, j’avais posté mon dernier billet avant d’aller au marché. Un endroit fort sympathique : c’est vivant, c’est gai, c’est coloré, c’est occupé, ça regarde, ça achète, ça redonne, ça revend, ça piaille, ça crie, ça joue, bref, c’est sympathique. 


(bon, là, ça parait calme car c'était dix/quinze minutes avant la fin)

En plus, il y avait des démonstrations de danse avec orchestre. Hélas, je suis revenue du cyber café dans les vingt dernières secondes –heureusement, j’avais vu tout cela à ‘l’island night’. J’en ai profité pour goûter à la nourriture locale : un curry poulet coco ! J’avais faim.


Voire même très faim.



Puis, un peu plus tard, je suis allée avec une amie vers le lagon : Muri. Un joli petit ensemble d’îles avec de l’eau turquoise entre les deux (et des baigneurs, beaucoup de baigneurs) Mais avant de vous montrer les photos, laissez moi vous parler du bus. Rarotonga dispose de deux lignes de bus. Pour une île aussi petite, c’est beaucoup. Sauf que… Laissez-moi vous donner leurs noms : ‘clockwise’ et ‘anticlockwise’, autrement dit, les deux font le tour de l’île, l’un dans un sens, l’autre dans l’autre. Ne crachons pas dans la soupe, c’est très pratique. Les horaires aussi sont simples : vous êtes à un point P de la route, si vous voyez le bus passer sous votre nez, vous aurez une heure à attendre. Attention, les bus ne sont pas toujours très ponctuels. Cela nous a valu une petite frayeur au retour : on se demandait s’il y avait un bus à cette heure là pour le samedi de pâques. On a pris le premier qui est passé, dans l’autre sens de celui qu’on voulait prendre, ce qui m’a permis d’accomplir le tour de l’île par petits bouts mais en entier !



Et les lagons ? Le voilà :



Le pire, c’est que dans la réalité, c’était davantage turquoise… (ma photo fait des traits verticaux, j'ai pas très bien compris)

Nous sommes allées nager jusqu’à l’une des îles d’en face où nous avons fait un petit tour et pu constater que si l’homme descend du singe, que le singe descend de l’arbre, l’homme sait tout aussi bien y remonter ! Nous avons en effet vu quelqu’un détacher une noix de coco et grimper tout là haut en moins d’une quinzaine de secondes –parce qu’il avait pris son temps. Une autre personne de l’hôtel avait vu le champion mondial de l’année au grimper de cocotier. Sept secondes pour monter et redescendre.



Petite photo du rivage avant de repartir de l’île (de Rarotonga donc, pas des trois petites) :



Au passage pour revenir de l’île, j’ai vu une sorte de sole, poisson tout plat qui se confondait avec le sable. Leur façon de nager est très amusante : ça ondule mais de manière horizontale. Et le camouflage est très bon ! Je ne l'ai vu que parce qu'elle a bougé. 

Ensuite, nous avons marché une petite demi-heure.




(la maison m'a juste fait rire, en fait, on dirait qu'elle est grognon)

Et ce, jusqu’à un meilleur endroit pour la randonnée aquatique avec tuba. Les anglophones appellent cela le ‘snorkeling’. Et effectivement, j’ai été impressionnée. Les poissons étaient justes immenses ! Certains devaient faire plus de trente centimètres. Et ils nageaient si près (ils devaient avoir l’habitude d’être nourri) que, sans zoom, ils me prennent quasiment tout la place de la photo (la première en particulier). Sans compter un nombre varié d’espèces. Et partout, partout, partout ! On nage au milieu des poissons ! C’est vraiment impressionnant et bizarre en même temps.





(celui-là, il devait avoir une crampe dans la queue, il la gardait tournée à droite)



(il était pas content que je pose ma main là, ce gaillard ! Il a même testé pour voir si j'étais comestible ! Ca surprend plus que ça ne fait mal. Mais c'était amusant de voir comme quoi les guerres de territoires des gangs américains, c'est de la gnognotte face à celle des poissons. Ils n'arrêtent pas de se chasser l'un l'autre)

(c'est sur ce genre de photo qu'on se rend compte qu'il n'y a pas grand chose à manger dessus parce que même si c'est gros, c'est surtout tout fin (faim ?) )





Au passage, un ami m’a fait la remarque par mail : ‘mon appareil photo n’a-t-il pas un filtre rouge ?’ Il a raison, il faudrait que je rajoute un filtre rouge à mes photos : en effet, le rouge est la première couleur à disparaître dans l’eau et toutes ainsi de suite quand on s’enfonce dans l’eau jusqu’à ce qu’il n’y reste plus que du bleu. J’essaierai de retoucher quelques photos mais je ne promets rien quant au résultat (si vous avez une photo préférée à me proposer… Dites le -cf commentaire de la fin)

Petit intermède culturo-architectural :
Les cimetières. J’y ai pensé car nous avons attendu le bus à côté d’un cimetière. Cela peut paraître surprenant mais en fait pas du tout : il y a un nombre impressionnant de cimetières sur l’île. Ceux-ci ne sont souvent pas très grands : à peine une demi douzaine de tombes. Mais il y a plus intéressant : il y a souvent une tombe dans le jardin de la maison.



Dimanche :
En trois mots : église, plage, sac. Autant il ne vous sert à rien que je vous détaille le dernier passage (super, j'ai rangé mes T-shirts !), les deux premiers sont intéressants (et oui, vous allez encore avoir des photos de poiscaille pour la partie plage mais très peu : il y avait une mauvaise visibilité)

Eglise le matin : très intéressant et joli. Je n’ai rien compris : la messe était en maori. Cela dit, je n’avais rien compris non plus aux rares messes françaises que j’avais écouté -dû à la mauvaise élocution du curé. Donc, ça n’a pas changé grand-chose. En revanche, les chants étaient très beaux. Les gens avaient de la voix ! Ce n’était pas du gospel, c’était encore un autre type de musique. Et il n’y avait pas que des chants religieux : par deux fois, l’hymne national fut chanté. J’ai aussi pu constater que partout dans le monde, les petits enfants pleurent lorsqu’un monsieur leur verse de l’eau sur la tête. Et oui : au début, il y a eu un baptême. Cela m’a surprise que la cérémonie (qui a duré au maximum trois minutes) soit publique, la durée explique peut-être ça. Sinon, deux choses supplémentaires à dire : les chapeaux et la déco.

Commençons par les chapeaux. En fait, chaque exemplaire coûte en moyenne 150 dollars. Ils sont tressés à la main dans une île spécifique de l’archipel avec des fibres tirés de cocotiers. Il y a aussi normalement un coquillage sur le dessus (le petit rond qu’on peut apercevoir) tous les chapeaux de cette photos n'ont pas ce coquillage, cela dit.


La deuxième est l’absence totale d’image du christ (cela dit au passage, ce n’était pas une église catholique mais un autre culte chrétien) l’explication avancée par l’un des locaux est que le missionnaire américain qui a le premier évangélisé l’île n’avait emporté qu’une bible et aucune image du christ. Depuis, on n’en aurait pas ajouté.



Sinon, je suis retournée pour la dernière fois à la plage où j’ai trouvé quelques poissons et autres a rajouter à ma collection :






J’ai ‘terminé’ sous la pluie :



Et puis départ le lundi matin :



Lundi à Auckland :
Première chose intéressante, l’aéroport. Il est emplit de références à la tradition maorie et au seigneur des anneaux.




Après avoir accompli les formalités nécessaires (surtout ne gardez pas de fruits dans vos bagages, ils sont passés aux rayons X et si on en trouve, c’est 400$ d’amende immédiate) et avoir déposé mon sac à dos, j’ai fait un petit tour dans la ville –la rue principale en particulier Queen Street. En voici quelques vues. 









J’ai remarqué deux choses d’assez amusant : à côté de la boutique de luxe (bague à 70 000 dollars, reitlings, rollex par exemple) se cotoie souvent le boui boui sans prétention ou le petit magasin quelconque. C’est assez drôle, chez nous, les rues sont différentes pour ça. Autre chose, peut-être est-ce parce que c’est l’endroit où on trouve ça, j’ai vu beaucoup de magasins de massage ainsi que deux boutiques qui, chez nous, ont disparues :


Le barbier !

Rien de plus sinon, le reste demain, en espérant que ma logistique puisse me permettre de faire quelques visites intéressantes.

A plus tout le monde !

PS : s’il est midi chez vous, il est minuit ici. ;)

Note technique : j'ai recherché un autre moyen pour que vous puissiez mettre des commentaires mais cela me semble autant sinon plus compliqué que de créer un compte google. Pour ceux qui ne sont pas à l'aise avec l'informatique, tapez 'créer un compte google' dans un moteur de recherche et vous devriez tomber sur le lien.

1 commentaire:

  1. Toujours aussi magnifique ! :D Ton repas du début me donne juste super faim. XD Le type qui monte dans le cocotier... o.o De quoi laisser béas tes amis les enseignants de sport !
    Le lagune... très agréable. *_* Les poissons sont superbes, j'adore celui avec sa très longue nageoire dorsale. Le Bernard l’Hermite (je crois ?)est trop drôle et l'oursin... heureusement que tu n'as pas marché dessus eheh.

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