samedi 30 mars 2013

Le mépris des profs de sports doit faire partie de leur cursus







 Il y a des choses qui sont sympathiques à Rarotonga : la gentillesse des gens en est un exemple. Cette gentillesse ou cette joie de vivre se retrouve notamment, chose qui m’a beaucoup amusé, sur leur plaques d’immatriculation de véhicule. Au dessus du numéro –en général quatre chiffres mais j’ai aperçu hier un numéro ‘38’ comme quoi, il y a fichtre moins de monde ici qu’en France- on aperçoit systématiquement l’expression ‘Kia Orana’ qui est le bonjour en langue locale. Bien que ce soit anecdotique, cela donne l’impression que, quoi qu’il se passe, qui qu’on soit, on commence d’abord par relaxer, par se dire bonjour et ensuite on discute tranquillement devant un plat de noix de coco, de goyave, de papaye ou autres. Au passage, le véhicule le plus courant sur l’île n’est pas la voiture mais le scooter. J’ignore le nombre exact mais il y en bien trois à quatre fois plus que les voitures. Lesquelles voitures sont en majorités des pick-up. Et oui, l’île à une circonférence limitée et le tour se fait facilement en une heure.



(au passage, j’ai mangé ma première papaye, c’est pas mauvais du tout et cela m’a rappelé cette vieille blague carambar : ‘comment ramasse t’on la papaye ?’*)

Sinon, Vendredi, après une brève interrogation me demandant ce que je pourrais bien faire de la journée (peut-être irais-je à l’église avec une amie assister à la messe de Pâques ?) j’ai finalement pris les scooters en marche et j’ai accompagné quatre personnes –deux garçons, deux filles- pour faire une petite randonnée jusqu’à ‘l’aiguille’ le sommet  d’une des montagnes locales. J’ai commencé à voir mon erreur des les premiers pas et à comprendre un peu plus tard : j’étais bien plus lente que les quatre autres. Sur les quatre, une des filles étaient relativement plus sympathiques que les autres envers moi et le fait que je sois plus lente. Les trois autres m’ont assez peu adressé la parole, me manifestant un mépris latent et plus ou moins évident. C’est en demandant ce qu’ils faisaient dans la vie que j’ai compris : ces trois là étaient profs de sports. Enfin, étudiants en dernière année, ce qui est peut-être pire. Je commence à me demander si celui qui n’a pas lancé les concepts eugéniques n’était pas un prof de sport lui aussi. Bref, j’ai passé les dix première minutes à essayer de me tenir à leur rythme –sans succès et au bord de l’apoplexie- avant de laisser tomber et de prendre mon rythme à moi. Cela à quand même un peu pourri cette randonnée car je n’ai pas vraiment eu le temps d’admirer le paysage ou de prendre trop de photos. 

Nous avons finalement (enfin, je dis nous, mais j’aurais été seule que ça n’aurait rien changé vu que j’étais tout le temps seule derrière) fait la traversée de l’île. Et preuve comme quoi ils ont speedé, j’ai fait la traversée sur terrain glissant, mouillé, rocheux, pentu, abrupt et autre joyeusetés du sol tropical en trois heures au lieu des quatre habituelles. 

Et pour vous cesser de parler de mes petites animosités avec la pire engeance qui soit, je vais plutôt vous dire quelques mots sur cette randonnée en elle-même. Un mot résume tout : jungle. C’est là où on comprend le concept de piste et de chemin : le seul endroit évident où on peut continuer à mettre un pied. On comprend l’utilité des machettes et pourquoi il reste à Bornéo et en Amazonie des peuples primitifs, on comprend pourquoi l’exploration de l’Afrique équatoriale fut si difficile. On comprend aussi pourquoi les rivières étaient joyeusement accueillis et redoutés pour les moustiques (il n’y en avait pas trop mais ils m’ont quand même ajouté quelques boutons à ma collection actuelle. C’est simple, je ne compte plus, je fais des estimations statistiques)




 Les fougères sont impressionnantes : en fait, dans la partie descendante, je me retenais souvent à des racines, à des troncs d’arbres ou à des fougères. J’attrapais le bout des feuilles, vous direz-vous sûrement. Non, non, j’attrapais le tronc. Et ceux-ci étaient même si gros que je n’en faisais pas le tour avec ma main. Grosso modo, vous attrapiez quelque chose qui avait la circonférence d’un chêne de dix ans, c’était vert, c’était donc une fougère. Et ça pousse très bien !

(cette photo n'est pas zoomée ;) )

La première partie, la montée, n’était pas comme cela. Elle était ardue par la pente mais aucune difficulté concernant un sol glissant. En effet, il s’agissait plutôt d’un gigantesque escalier de racines. Les arbres poussaient et leurs racines formaient des marches. Pour moi qui suis petite, les marches étaient plutôt hautes mais cela avait un côté amusant. Et puis finalement, vers le haut, on a aperçu l’aiguille (the needle) et en s’approchant un peu plus à son pied, un fantastique panorama de l’île. On pouvait même apercevoir le rivage entre deux pans de montagne. Je dois avouer que c’était magnifique.





S’ensuivit la deuxième partie où il s’agissait de redescendre en évitant de glisser, je vous en ai déjà parlé. A la défense des profs de sports, s’ils n’avaient pas été là, je ne me serais jamais engagé sur ce chemin, j’aurai juste fait demi-tour.

Nous sommes revenu rapidement grâce à la gentillesse de locaux que nous avons rencontrés et qui nous en emmené à l’arrière de leur pick up. Aucun danger à avoir : la vitesse limite est à 50km/h. C’était plutôt agréable même. 

Crevée ou juste contente de l'avoir fait ? Les deux !





Ensuite, retour à la plage avec une amie où quelques photos furent prises.






Et ceci conclut ma journée de vendredi !

Bonus :

J'ai appris cela : comment dit-on un 'banc de poisson' en anglais ? A school fish ! une ecole de poissons ! Faut penser au film 'Finding Nemo' ou le petit est a l'ecole. Just keep swimming, just keep swimming !








*Avec une foufourche, évidemment ! Je dédicace cette blague à ma petite cousine Marie Virgine qui me l’avait enseigné.

Attention : apparement, pour pouvoir poster des commentaires, il faut un compte google (i.e. une adresse mail se terminant par gmail.com). Il y a apparement un autre moyen que j'etudierai la semaine prochaine mais peut-etre cela depannera quelques personnes)


jeudi 28 mars 2013

Fait trop chaud pour travailler


Heureusement que je suis en vacances ! Bon, allez, je vais cesser de vous faire rager, vous autres, qui êtes dans la pluie et la grisaille (ou plutôt dans les fleurs et le soleil renaissant si le printemps vient vous dire bonjour).

En réalité, j'avais écrit un message hier et il n'est pas passé, la connexion s'étant coupé de manière impromptue. J'espère que la famille ne se sera pas inquiétée de ces quelques petits jours de latence. Même si cette dernière n’a rien à craindre : les plus mauvaises choses qui me soient arrivées, c’est de servir de buffet ambulant aux cohortes de moustiques. Quelles égoïstes ! A ne penser qu’à leur futur progéniture et non pas à moi, pauvre petite française à la chair tendre. Le répulsif est d’ailleurs nécessaire et plutôt efficace : le seul endroit où je ne m’en étais pas mis était un minuscule interstice dans mes chaussures –si petit que je ne l’ai vu que ce matin en essayant de comprendre comment ce satané anophèle a réussi à me sucer le sang.



Mon pamphlet sur la gangrène ailé se termine pour continuer sur des notes plus joyeuses. Commençons par le commencement soit : l’arrivée sur l’île. Une des arrivées les plus étranges que j’ai connus. Par le hublot, de l’eau, bleu avec les crêtes blanches de l’écume. De l’eau, de l’eau et encore de l’eau. Sur l’écran devant mon siège : temps avant l’atterrissage-1 minute. Et là frayeur ! Mais ! Cet avion n’est pas un hydravion ! Où est-ce qu’il veut qu’on se pose ? Et à trente secondes avant la fin, enfin, on peut apercevoir un peu de terre.
Terre que je n’ai pas foulé longtemps, m’inscrivant immédiatement à un mon cours de plongée. La théorie n’est en fait qu’une vaste application du principe d’Archimède. Archimède ? Le hibou dans Merlin l’Enchanteur de Walt Disney ? Non, le gars qui a décrété que tout corps plongé dans un liquide en ressortait mouillé, ou quelque chose d’approchant pour les puristes.

Petit cours de plongée simplifié pour les débutants comme moi :
La bouteille de plongée a deux utilités : vous permettre de respirer sous l’eau et remplir le gilet que vous portez. Pourquoi remplir un gilet d’air ? A la surface, pour vous permettre de flotter  comme une bouée car, sans le dire, tout l’équipement pèse son poids. Ensuite pour vous permettre d’atteindre une certaine flottabilité sous l’eau. S’il est correctement gonflé ou dégonflé, vous ne vous servez de vos jambes et bras que pour vous déplacer, pas pour vous maintenir sous l’eau. Une fois que ceci est compris le plu dur est fait. Il ne faut retenir ensuite qu’en descendant, on avale sa salive ou on souffle dans son nez bouché par vos doigts pour permettre à vos tympans de s’adapter à la pression – à la manière de se que l’on fait dans un avion ou en passant en train sous un tunnel. Ensuite, il ne reste plus qu’à apprécier la vue.

Et quelle vue ! Magnifique ! Des coraux, des poissons de partout et d’autres invertébrés aussi comme des concombres de mer. Nous avons eu un poisson qui nous a suivis tout au long de notre plongée, d’une taille certaine avec des dents devant lesquels je ne mettrais pas mes doigts. C’était face à ce petit père qui nous suivait sans effort que j’ai réalisé combien nous étions gauches et malhabiles sous la surface. Mais bon, les poissons ne se sont pas inventés du matériel pour aller nager sur la terre ferme, aussi bien, nous avons une compensation. En revanche, j’ai constaté que j’étais toujours aussi sujette au mal de mer aussi bien sur l’eau que… sous l’eau. Et oui. Cela qui me fait dire que j’essaierai sûrement à nouveau de plonger mais en ayant pris un cachet adéquat auparavant.

Mardi soir, je suis allée à une 'Island night'. Buffet local et spectacle de danse traditionnelle au menu (avec des déhanchements et des boules de feu). Très impressionnant ! Avec une musique très agréable aussi.



Suite à cela, mercredi je suis resté sur le confetti terrestre pour aller visiter la capitale des îles Cook. Dix minutes d’un bon pas. J’ai visité les boutiques, m’achetant au passage un livre de cuisine locale et quelques souvenirs. Au passage, parce que j'y suis et que je le vois, je vous présente le 'pigeon' de Rarotonga : la poule ! Il y en a partout et ici, on ne se couche peut-être pas avec elle mais elles nous réveillent bien. Plus besoin de réveil, à 6h30 du mat, elles caquètent sans discontinuer. 


Au passage, je suis allée à la banque chercher un authentique billet de trois dollars ! (et j'air eçu une pièce triangulaire de 2 dollars) j'ai aussi vu passer une pièce de 5 dollars. Ils ont des monnaies inhabituelles.

Ce matin, avant que la chaleur n’arrive, je suis allée à la plage dire bonjour à mes potes les poissons. Il n’y a pas cinq minutes à nager qu’on se trouve déjà dans les coraux et la gent écailleuse. Et pas besoin de bouteilles ! Juste d’un tuba et d’un bon masque. En fait, l’île est entouré par une barrière de corail, ce qui fait que, peu importe où l’on se trouve –à l’exception de quelques passes- il n’y a aucun danger pour nager. Et c’est le paradis des poissons ! Voici quelques exemples :





Sinon, c’est le week end de Pâques donc tout sera fermé ici. Je ne garantis donc pas de trouver des cybercafés. Au pire, ce sera lundi ou mardi quand je serais arrivée à Auckland. Au programme d’ici là : voir Muri, une très belle plage et faire une petite randonnée jusqu’à la ‘montagne’ du coin. Les pics sont hauts de deux cents à cinq cents mètres mais comme on part du niveau de la mer, cela semble haut.

Bonne journée à tous !



PS : je ne mets que quelques photos maintenant car le débit est vraiment lent. Je ferai un petit update dès que j'aurais un réseau plus efficace.
PPS : on m'a signalé des difficultés pour s'inscrire sur le blog. J'ai noté et je verrai cela la semaine prochaine. On m'a envoyé des réponses par sms donc je donnes les réponses :

la photo de la maison à L.A; c'est la mairie dans retour vers le futur
l'échelle avec les pierres est l'échelle de dureté des pierres 1 le plus friable le talc et 10 le plus dur le diamant.

dimanche 24 mars 2013

Une journée de 15 kilos


Aujourd'hui fut mon dernier jour à L.A. La grande question se posait donc : que faire d'une journée avec 15 kilos sur le dos ? En effet, mon avion est à 23:15 et je devais quitter l'auberge de jeunesse avant 10:30. Option un, demander à laisser mon sac et à revenir plus tard le chercher. Option écartée immédiatement car je n'avais tout simplement pas envie de faire l'aller retour. Je devais donc faire le trajet avec le sac. Finalement, ce ne fut pas trop dur car j'ai passé la majeure partie de l'après midi sur un banc à lire au soleil devant l'entrée du science center. 


Très rafraîchissant. Ce fut vraiment un bon moment, tranquille, calme avec un joli soleil mais pas trop chaud, les moineaux, les mouettes (diantre que c'est gros, que le bec est pointu ! Je comprends mieux les blagues dans Gaston Lagaffe où les membres de la rédaction mettent des casques pour s'épargner les coups de bec de la mouette rieuse) et un écureuil noir. 

Un écureuil déjà rencontré lors de mon périple au Québec. C'est là que j'y avais appris que cet écureuil est une plaie sur le vieux continent. En effet, il se souvient mieux que l'écureuil roux -nos écureuils à nous- où il a enterré ses noisettes avant l'hiver. Donc il survit mieux, donc il est plus concurrentiel que l'écureuil roux qui tend à disparaître chez nous.


Mais avant de lézarder pendant quelques heures, je n'avais pas envie de perdre ma matinée. Je suis donc allée visiter le museum des sciences naturelles. 


Assez vaste, j'ai surtout regardé les parties sur les oiseaux, les dinos et les cailloux. Une chose intéressante est qu'on pouvait voir des gens en train de travailler sur les fossiles. Pour transporter ces derniers du site de fouille jusqu'au musée, on les plâtre. Une personne était justement en train de déplâtrer un des ossements. Je vous montre quelques photos pèle mêle :





(gros nautile : son diamètre fait la taille de ma grand-mère)

(plus long que la largeur de ma main)

(représentant officiel de colgate)






(j'aimais bien la façon de montrer le minéral au naturel puis ensuite ce qu'il donnait une fois taillé)

Petite devinette, voici en photo les éléments d'une échelle utilisée en minéralogie. Quelle est cette échelle et à quoi sert-elle ? Mettez-moi vos réponses en commentaire. ;) Ce sera plus rigolo pour tout le monde. Et celui qui trouvera le plus de bonnes réponses d'ici à la fin de mon voyage aura un cadeau spécial ! (cela vaut également pour la photo lors de ma visite à Universal Studios ;) ) Voici les photos :




 Après cette visite, je suis allée manger... un McDo ! Je ne pouvais passer sur le pays d'origine sans y goûter, cela aurait été hérétique. Je me disais que finalement les parts n'étaient pas plus grandes qu'en France jusqu'à ce que je mange et me rende compte que je n'avais vraiment plus faim ! En fait, la portion 'normale' qu'ils m'ont donné correspond sûrement à la grosse portion française si ce n'est plus grand (je n'avais jamais pris cette portion en France, je ne sais donc pas trop.)




Je suis quand même allée faire un micro tour au science center où j'ai vu deux capsules des années 60.


des vraies capsules protégées des doigts gras et boudinés des visiteurs par une coque de plastique épais


Enfin, j'ai compris qui était ce fameux 'Ped Xing'. Je voyais ce panneaux à pas mal d'endroits.


 Je me demandais qui était ce fameux chinois pour qu'il ait l'honneur d'avoir son nom sur beaucoup mais vraiment beaucoup de rues. Même Confucius, Lao Tze ou Mao n'avaient aucun nom de rue ! Jusqu'à ce que soudainement, je comprenne, alors que je traversais la route, que ce Ped Xing n'était pas un nom mais une abréviation !  Pedestrian Crossing...

Mes impressions sur Los Angeles ?

1) une ville très propre. Rarement vu plus propre. En même temps, quand a) vous êtes passible d'une amende de 250 dollars si vous jetez des déchets (ou même mangez un burger dans le metro) b) qu'on invite activement à la délation si on voit quelqu'un dégrader et que c) il y a des camera partout dans le metro (regardez la photo en dessous pour les deux derniers points) on comprend que les poubelles soient utilisées.

2) une ville au climat agréable. Beau et chaud. C'est pour ça que c'est une ville de cinéma : il est plus facile de simuler une pluie diluvienne en mettant stratégiquement des sprinctlers sur le plateau que de simuler le beau temps.

3) une ville que je ne comprend pas. Les seuls magasins que j'ai vu étaient grosso modo soient des restaurants, des bars ou des objets de souvenirs pour les parties touristiques. Je n'ai vu que très rarement des boutiques d'autres choses. Je ne comprend pas où les habitants vont faire leurs courses de nourriture. Je n'ai pas non plus vu un seul magasin de livres (à chaque fois que j'ai posé la question, on m'a répondu que ça n'existait pas, pour une rate de bibliothèque comme moi, ça me choque). Cela dit, je pense qu'avec une voiture, on doit trouver tout cela. Vivre à pied n'est pas une bonne idée. Le vélo est acceptable, il y avait un nombre impressionnant de gens avec un vélo dans les métros.

4) Une ville hispanophone. J'ai fait plus d'espagnol en trois jours que depuis ma sortie du lycée. 

5) Une seule déception. Je n'ai pas vu le panneau 'Hollywood' Pourtant je l'ai cherché. Peut-être si un jour, je reviens faire une escale de quelques jours, je rechercherai plus activement.

6) Qu'est ce que les gosses américains sont mal élevés ! Ca crie, ça hurle, ça court, ça tappe, ça met ses mains sur les explications, ça se cogne dans toi et les parents ne disent rien et ne leur expliquent pas non plus ce qu'ils ont devant les yeux. Pas un qui était vraiment sage. Je ne suis même pas surprise pourquoi ça en fait de névrosés qui ne savent pas se mettre des limites...

En conclusion, une photo qui résume mon Los Angeles : navette de l'aéroport, palmiers et ciel bleu. (et drapeau américain au lointain)



samedi 23 mars 2013

Vers l'infini et en deçà !

Un titre qui ramène sur terre et emmène dans les airs.

Aujourd'hui, ma principale visite était celle de Endeavour, au centre des sciences de Californie. Sur la centaine de photos prise, 80% sont pour cette navette spaciale. Bien que les organisateurs de la visite aient essayé d'apporter du contenu sur la vie dans la navette et la navette elle-même, le clou du spectacle reste tout de même l'engin en lui-même. Un gros engin avec un hangar spécialement construit pour lui.






Je ne vous raconterai pas d'anecdotes sur la navette en elle-même car wikipedia le fera avec plus de précision que moi :

en français 
en anglais

Je conseille de lire également l'article en anglais car il est plus complet que le français. Et j'ai trouvé une petite vidéo assez intéressante, notamment sur le voyage que la navette a dû accomplir pour arriver dans le musée.



En revanche, je n'ajouterai qu'une chose s'agissant plus sur le hangar de stockage que la navette en elle-même. Sur les photos, vous avez peut-être remarqué qu'il y a une barre jaune qui se trouve sous la navette et connectant quatre piliers sur lesquels Endeavour repose. Il s'agit de ces piliers dont je veux vous parler. En effet, ils ont été spécialement conçu pour résister aux tremblements de terre. Et oui, nous sommes en Californie !



En fait, dans la partie bleue du pilier, une bille d'acier a été insérée de façon qu'en cas de tremblement de terre, la transmission des secousses soit interrompue. La navette balancera tranquillement à l'horizontale.


Hors du musée :

Je vous avais dis que je voulais vous montrer quelques photos du métro :






mais il est vrai que L.A. est une ville de voitures :



(ça, c'est à l'entrée de la rue qui mène à mon auberge. Notre panneau à nous pour dire ça est plus courant)