mercredi 8 mai 2013

Sur la route du cinéma.

Bonjour à vous !

Je commence ce petit post aujourd’hui par quelques photos que j’ai prise hier : Sydney by night.


Forcément l'un des deux plus grands emblèmes de la ville. J’ai aussi photographié ce petit panneau :



Je n’ai pas pu m’en empêcher. Comme je n’ai pas pu m’empêcher également d’en acheter un. Je n’ai pas pris ces machins en bois mais un boomerang en plastique. D’accord, ça tue le mythe aborigène mais au moins, ça permet d’apprendre à être lancé. (a partir de huit ans, si je n’y arrive pas, c’est qu’il va y avoir un problème. Je vais essayer demain au jardin botanique ; en espérant que ce soit un peu désert ; ce qui pose problème dans cette partie ci de l’autralie.)

J’ai pu contempler les vrais boomerangs en bois dans le musée de l’Australie, plus vieux musée du pays : il a été ouvert en 1827 et avait attiré 10 000 visiteurs la première semaine.



Il y avait tout une salle consacrée aux ‘indigènes australiens’. Ce terme n’est pas uniquement du à la vague du politiquement correct. En effet, sous ce vocable, on comprend les aborigènes mais aussi les habitants de Torres Strait. Ces derniers étaient apparemment un peuple un peu différent surtout dans le fait qu’ils habitaient plutôt les îles de la côte est tandis que les aborigènes étaient sur le continent. Il n’empêche que même dans cette exposition, on ressent encore la gêne brûlante de la question des natifs. Presque la moitié de la salle était en effet consacré  à de l’auto flagellation de la part des ‘blancs’ qui décrivait les mauvais traitements subits par les aborigènes. La touche était mise dès l’entrée avec ce petit écriteau :



Cela montre le respect que peuvent avoir les blancs pour les aborigènes mais on sent quand même qu’ils continuent à mettre des gants.

Je suis donc ensuite montée dans la salle sur les animaux australiens. J’ai pris une entrée inhabituelle ce qui fait que je suis quasiment tout de suite tombée sur l’endroit consacré aux animaux dangereux.
Les pieuvres annelées bleues, les coquillages, les requins… Ils ont beau préciser que l’on compte moins de cinq morts par an liés aux bestioles comparé aux 120 000 morts annuelles, on espère quand même ne pas faire partie de la statistique.




J’ai vu aussi le résultat d’un stromatolite !
Stromaquoi ?
Stromatolite. Ces bactéries furent cruciales pour le développement de la vie sur terre. Elles furent en effet les premières à fabriquer de l’oxygène et à le relâcher dans l’eau et dans l’atmosphère. Sans elles, on ne serait pas là. Pour faire cela, elles utilisaient les minéraux dissous dans l’eau et les rendaient solides, relâchant l’oxygène au passage. Donc ce que vous voyez ci-dessous n’est pas vraiment une pierre, c’est le résultat de ce formidable travail.



Au passage, ce « petit » morceau qui devait être de la taille d’un panier à provision a quelques années derrière lui : il a 2800 millions d’années. Un autre morceau avait lui, 3 450 millions d’années ! La terre telle qu’on la connaît a mis longtemps à se former. Mais le plus extraordinaire là dedans est que des stromatolites existent encore à l’état sauvage sur la côte ouest de l’Australie. (ça ressemble donc à des pierres qui font des bulles de perrier) Donc quand on parle de l’évolution et de la disparition des espèces, nous avons affaire là à des micro organismes qui existaient il y a trois milliards et demi d’années. Ca nous remet à notre place avec nos petits 200 000 ans de Sapiens Sapiens…

Je suis passée ensuite dans les salles consacrées aux animaux disparus. Il y avait pas mal de choix et des choses dont je n’avais jamais entendu parler auparavant. Comme par exemple (prenez une voix lugubre et lisez ceci à voix haute) : le canard démon de la mort !!!!
Je ne plaisante pas même si ça me fait beaucoup rire (en anglais, demon duck of doom). Cela fait référence à un bestiau de 3 mètres de haut, pesant le même poids qu’un chameau et dont le squelette ressemble à un émeu :



(voyez ma main dans l’ombre à côté) Ce n’est que lorsque d’autres chercheurs se sont penché sur ce squelette qu’ils ont remarqué que le plus proche cousin vivant de cet animal n’était pas un émeu mais un canard ! Canard carnivore. Et donc ils supposent que cette chose était aussi carnivore. D’où le surnom plus ou moins officialisé depuis.
Mais j’ai aussi vu ceci :



Un tigre de Tasmanie dont le dernier représentant est mort en 1936 dans un zoo.  Ou celui-là qui représente le lion marsupial australien. Qui, quand on voit le dents, on est bien content qu’il ait disparu.




Ou encore ceci :



Le diprotodon, qui ressemble à un wombat géant. Et quand on dit géant… Me voici à côté :



C’était aussi le plus lourd de la mégafaune australienne : 2700 kilos. Un taureau de ce poids là gagnerait immédiatement tous les concours bovins.

J’ai terminé par une salle qui existait déjà à l’ouverture du musée : la salle des squelettes. Très original bien qu’un peu morbide.

les poissons

les reptiles


les marsupiaux



Pour cette dernière photos, la balle rouge représente la taille de la tête du nourrisson à la naissance pour chaque espèce. A gauche humain qu’on voit bien et à droite kangourou. Si, si, c’est gros comme une épingle. Il faut dire que les kangourous ont une méthode naissance bien particulière. A la naissance donc, il n’y a que les bras avant avec des griffes, pas de pattes arrières, pas de queue, pas d’yeux, rien. Ca a la taille de la dernière phalange d’un petit doigt. L’embryon (soyons honnêtes) se hisse jusqu’à la poche de sa mère en s’accrochant au poil (d’où les griffes et l’absence de kangourous glabres en Australie malgré la chaleur), trouve un des quatre mamelons et met sa bouche autour. Le mamelon grossit alors de telle sorte que l’embryon ne puisse se détacher. Ce dernier est si petit qu’il ne peut téter, le lait coule de lui-même. Et ainsi pendant plusieurs mois jusqu’à ce qu’il termine de grandir. Notons au passage qu’en général, il y a un grand frère ou une grande sœur qui squatte le mamelon d’à côté. Ce qui fait que la mère kangourou produit un lait qui est à moitié de l’eau pour l’embryon et en même temps un lait qui ressemble quasiment à de la crème (double cream qu’il disait le volontaire du zoo) tellement il est riche pour le plus grand.
Suite à cela, je suis partie, visitant la ville pour aller vers l’Imax.



Sans le vouloir, j’ai remarqué que j’avais fait au moins une activité en relation avec le cinéma dans chaque pays où je suis allée. Je me suis dit qu’il fallait continuer. Et donc, pour l’Australie, j’ai décidé d’aller voir ceci : 


Avec la petite particularité -comme c'est dit- que c'est le plus grand écran imax du monde : 29,5 mètre de hauteur, 35,7 de large et 800 kilogrammes. Conclusion ?

C'était génial !

(bon, c'est tout noir mais pour préciser, tout l'écran ne peut pas être photographié en même temps par mon appareil)

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